Mes LIVRES
Bordeaux et le cinéma policier

Une invitation au voyage à travers l'histoire du cinéma policier français à Bordeaux et en Gironde.
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Présentation d'une vingtaine de films réalisés de l'après-guerre jusqu'au début des années 2000 dont l’action se passe à Bordeaux et en Gironde. Mis en scène par les plus grands spécialistes du genre policier, d'Alain Corneau à Claude Chabrol, en passant par Robert Enrico, Sébastien Japrisot ou Alain Jessua, ces films ont donné des rôles inoubliables à des acteurs légendaires tels que Jean-Paul Belmondo, Alain Delon, Yves Montand, Bruno Cremer, Philippe Noiret, Michel Serrault, Victor Lanoux, Gérard Depardieu, Michel Piccoli ou encore Jean Dujardin. Les plus grandes stars féminines ont également été les vedettes de ces intrigues criminelles notamment Françoise Arnoul, Viviane Romance, Marisa Mell, Carole Laure, Mia Farrow, Nathalie Baye, Sylvie Vartan... Benoît Pénicaud nous entraîne sur les lieux de tournages en ville, à la campagne, dans les vignobles et sur la côte atlantique. Des quais du port de Bordeaux, en passant par les prestigieux châteaux du Médoc et les villas du Bassin d’Arcachon, il analyse l’ensemble de ces œuvres qui illustrent la grande variété du genre policier (film noir, suspense, thriller, film policier musical, comédie policière…). Il établit une typologie des personnages et des crimes. Il révèle les mobiles des sombres agissements qui sont portés à l’écran. Il met en évidence les principales caractéristiques de la criminalité qui nous est donnée à voir à travers ces films ainsi que la représentation de l’institution policière qui en est faite.
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« Avec cette étude, Benoît Pénicaud ajoute une pierre essentielle à la géographie du film policier français ».
(Extrait de la préface de François Guérif)
Date d'édition : 2024
223 pages
Éditions La Geste
ISBN 979-10-353-2282-3
Prix : 35 euros
La Justice des seigneurs abbés de Saint-Ferme
(1716-1790)
La crosse, la mitre et la balance
Petite histoire d'une juridiction du Bazadais au siècle des Lumières
Située aux confins du Bordelais et de l’Agenais, au nord de la Garonne, dans la vallée du Drot, l’abbaye bénédictine de Saint-Ferme relève du diocèse de Bazas. Au XVIIIe siècle l’abbé commendataire placé à sa tête est seigneur haut justicier, il perçoit tous les revenus de l’abbaye, les rentes, les droits seigneuriaux et les dîmes. Il encadre et réglemente la vie de tous ceux qui habitent dans sa juridiction. Celle-ci est constituée de trois paroisses : Saint-Ferme, Dieulivol et Le Puy avec Coutures son annexe. A partir de l’étude des archives de la justice seigneuriale l’auteur apporte un éclairage inédit sur le passé de ce pays de l’ancienne province de Guyenne. La première partie de l'ouvrage est consacrée à la seigneurie et juridiction de Saint-Ferme. L’auteur y revient en détail sur la situation de l’abbaye au XVIIIe siècle. Il dresse les portraits des trois derniers abbés commendataires et fait apparaître les contours de cette seigneurie ecclésiastique en analysant la composition du domaine ainsi que la mouvance des seigneurs abbés. Il énumère quelques uns des principaux droits seigneuriaux et décrit les modalités de gestion de la seigneurie dont la perception des revenus est confiée à des fermiers. La justice du seigneur abbé est une justice subalterne, déléguée par le roi, et l’abbé de Saint-Ferme ne l’exerce qu’à travers des officiers qu’il nomme pour le faire en son nom. L’auteur revient sur les compétences, à la fois matérielles et territoriales, de la justice seigneuriale ainsi que sur le droit et la procédure applicables par ses officiers.
L’organisation et le fonctionnement de l’institution sont exposées dans la deuxième partie. L’auteur évoque les principaux lieux où est exercée la justice seigneuriale à Saint-Ferme notamment le parquet-auditoire, la prison et la potence. Il étudie aussi l’ensemble du personnel judiciaire : les juges et les lieutenants de justice, les procureurs d’office, les greffiers, les procureurs, les prévôts, huissiers et sergents, les geôliers, les gardes de chasse, pêche et bois. Le fonctionnement du tribunal, les audiences ainsi que le calendrier judiciaire sont aussi expliqués. La dernière partie est centrée sur la description de l’activité de la justice seigneuriale de Saint-Ferme. L’étendue de ses compétences est ainsi illustrée au travers des différentes affaires et procédures conservées dans les archives : réception des consuls, police et administration de la seigneurie, justice civile gracieuse et contentieuse, justice criminelle. Au-delà de la seule histoire du droit, l’étude de ces sources inédites permet de faire redécouvrir l’histoire de la vie quotidienne dans la seigneurie et juridiction de Saint-Ferme. Elle donne un aperçu sur la paysannerie, la noblesse et le clergé, ainsi que sur l’activité économique, les hiérarchies sociales, la violence et la criminalité, ou encore le règlement des litiges. Ce livre veut contribuer ainsi à une meilleure connaissance de l’histoire des mentalités rurales dans le pays de Saint-Ferme au dernier siècle de l’Ancien Régime.
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Date d'édition : 2019
226 pages
Éditions des Régionalismes
ISBN 978-2-8240-0996-4
Prix : 23,95 euros
Les Bandits de Monségur


La 7e Brigade régionale de police mobile de Bordeaux en 1908.
Les Brigades du Tigre en Gironde
Monségur (Gironde), printemps 1908. Tentatives d'assassinats, incendies nocturnes, vols... Deux familles semblent être les victimes d'insaisissables malfaiteurs. La psychose s'empare des habitants de la bastide ! Les bandits menacent ; ils défient les autorités et annoncent des crimes plus effroyables et audacieux que les précédents. La 7e brigade régionale de police mobile est envoyée sur place pour mettre ces mystérieux « chevaliers du crime » hors d'état de nuire : il s'agit de la première enquête confiée aux célèbres brigades du Tigre en Gironde. Redécouvrez une curieuse affaire aujourd'hui oubliée de la mémoire collective. Une enquête policière pleine de rebondissements et de suspense. L'auteur en consultant le dossier d'enquête, la presse et les archives judiciaires est parvenu à identifier qui se cachait derrière ces terribles agissements alors que l'affaire avait été classée et non élucidée. En effet quelques années après la Grande Guerre, en 1922, un nouveau fait-divers sordide ensanglanta la région de Monségur...
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« Dans ce livre, l’ambition de Benoît Pénicaud est de rendre compte d’un fait divers aussi mystérieux qu’oublié. Un siècle plus tard, il propose une explication à ses étranges manifestations. Il en restitue le déroulement à partir d’un travail méticuleux de collecte et de critique de sources. Il dépouille la presse locale et nationale, et utilise les archives publiques et judiciaires pour expliquer le travail mené par le parquet et la police. »
(Extrait de la préface de Loïc Artiaga)
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Date d'édition : 2015
95 pages
Éditions Sutton
ISBN 978-2-8138-0862-2
Prix : 18 euros


